Je me souviens de toi lorsque le jour est absent
Comme une trainée de poudre de lumière
Qui vient furtivement exploser mes hier,
Effacer mon oubli, le rendant impuissant.
Je me souviens, ho oui, que de doux souvenirs
Qui suscitent en moi maints et maints regrets
Mais qui restent cachés au plus profond de nos secrets
Comme le sont parfois nos plus beaux désirs.
Je me souviens de cet amour désabusé,
De ce sentiment parfois un peu moqueur,
Qui ressemble à une belle fleur sans odeur
Et qui vient doucement bouleverser mes pensées.
Je me souviens de ces belles années
Où nous nous retrouvions sur le déclin du jour,
Où nous parlions du temps, d’avenir et d’amour
Et où tu me quittais sans l’ombre d’un regret.
Je me souviens des rendez-vous tristesse,
Elle m’enveloppait de ses grands bras,
J’abandonnais mes larmes à cette dame sans joie,
Combattant vainement contre mes faiblesses.
Je me souviens, hélas, de ce matin d’hiver monotone
Où la mort est venue te chercher
Depuis sur mes joues mes larmes ne finissent de couler
Et mes jours comme mes nuits sont de tristes automnes.
M.P. 16/01/2020
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.