Sa belle robe diaphane
Porte l’odeur sublime
De la brume qui s’élève
Et qui borde l’horizon
D’une mystérieuse présence
OĂą ma maison se perd
Dans un paysage brouillé
Et dont le rĂŞve se dissipe
Entre l’éveil et la nuit
Enrobant de satin
La vision de mon monde
En ses fines parcelles .
À tâtons, je marche seule
Entre la féérie, le mystère
Cherchant les traces de pas
Où la magie s’ installe par cœur
Dans la coque du silence
Faisant pencher les nuages
Jusqu’aux fenêtres de ma maison
Pour s’y glisser et s’y endormir
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sylvianni