Dans l'ivoire de sa tour...
Il ne faut pas pleurer,
en lisant la tristesse du poète
il ne faut pas pleurer,
le malheur ne fait pas recette.
Il y a le poète triste
à la la mélancolie persistante
à la rime parfois inexistante
sa plume se fiche d'être artiste ....
Il a le poète amoureux
éternellement amoureux ...
ses mots, son verbe mélodieux
me voilà presque jalouse vous envieux !
Il a le poète mendiant
sur le parvis de l'église
la main dans la main des croyants
venu boire les paroles de la messe.
Il y a le poète timide
jetant sa rage, sa colère ...
sur du papier de vers ...
ses jours lui sont insipides ...
Il y a le poète menteur
s'arrangeant d'une fable
à la morale affable ...
une certaine idée du bonheur...
Et puis il y a les poètes
jouant des mots au gré des saisons
au gré de leurs peines, de leurs passions...
il y a les poètes du dimanche, et ceux qui font la manche...
Un poète est un mendiant de l'amour ...
s'il tend la main, au creux de celle ci...
les lignes du destin, parlent poésie ...
libre poète, bohémien le poète dans l'ivoire de sa tour.
Isabelle le 27 novembre 2019
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