Le ciel strié de nuages rouges
S’effrite et se pose sur l’herbe bleue endolorie
Dernier baiser du monde

Il y a bien longtemps
Qu’elle n’entend plus rien de ce monde

Elle a nié son contrat sur son cahier d’écolière
Saccageant le silence de ses mains de murmures

Les pleurs émeraude d’une forêt de fleurs
Tambourinent encore sur son dos couleur peau
Ses rêves des écorchures


Comme une bête de somme en plus

Du primaire de primates elle a gardé l’étoffe
Se voix est rauque et son pied est lourd

Assise en face des pantins qui beuglent
Mornes hominidés en vos rires simiesques
Elle esquive les chaines qui l’enfermeraient dans un huis clos

Car à bien des égards nous partageons sa couche

Alors soyons nombreux pour voir ce spectacle
C’est le brol lion d’un dessin d’une enfant de huit ans
A une blessure sur les mains

Là voyez son œil
Une bleutée à faire peur
Un lueur s’éveille en vous tous un éclat vous ternit
Nous méconnaissons et ressentons l’osmose

Non

Vous ne voyez pas encore

Mais pour l’inquiétude tout est déjà trop tard //

Bonsoir Richards,

Une belle inspiration poétique !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

un très joli partage poétique