Pour une muse nomade.
J'irais bien voir le médecin
si j'en trouvais un sur mon chemin
car un docteur soignant cette maladie
l'envie d'écrire jusqu'au sang de la poésie.
De la prose, du vers dès les yeux ouverts
même s'ils sont fermés par mes paupières
je vois le bout d'une plume danser ...
valser dans les bras d'une muse fardée...
J'observe les oiseaux dans un ciel dégagé
leur vol me donne une idée de la liberté
alors d'une encre libre de s'envoler ...
je griffonne ces vers pleins de légèreté.
Je revois ces coquelicots d'hier
ceux qui se penchaient au grand air
les rouges pavots c'était en été
et de leur teinte j'en ai usé.
Je suis du regard ce chat errant ...
ses yeux grandioses comme des aimants
son poil tigré le vert de ses prunelles
m'inspire des mots à la rime sensuelle.
Peut être suis je malade, et mon coeur marmelade...
si je trouve ce médecin à la plume savante ...
son ordonnance pour une imagination débordante...
une potion, un calmant ...pour la muse nomade.
Isabelle le 03 novembre 2019
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