Les heures, eux… ne changent pas !
Le temps passe, les heures s’enfuient une à une,
Heures d’été, heures d’hiver, elles se ruinent
Dans un monde perdu, Ã la bonne fortune
Une société qui se damne dans la bruine.
Il faut l’avancer où il faut la reculer,
J’aimerais tellement l’oublier pour toujours
Afin de glorifier les nobles sentiments.
Car le temps ne se compte jamais en amour !
Pourquoi cette volonté de tout altérer,
Les sentiments profonds ne se dérèglent pas
Aux rythmes commandés, déments, désespérés,
Qui nous poussent ouvertement vers un trépas.
Je rêve d’oublier ce temps qui nous meurtrit,
J’aimerais fuir à jamais ces orientations,
Commandées par des hurluberlus tout contrit
Qui n’ont de cesse de redorer leur blason.
Aujourd’hui, a suivi hier assidument,
Qui sera suivi comme toujours par demain,
Pour toutes les existences continument
Alors, pourquoi être tellement inhumain ?
Daniel Lefebvre
27.10.2019
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