D'un froissement d'ailes Commence le jour Survolant les pas Des êtres humains C'est une hirondelle Et c'est un vautour Qui de hauts en bas Scrutent nos chemins
Dans les labyrinthes De fond de mémoire Les regrets d'hier Les rêves anciens Perdent leurs empreintes Au filtre-passoire Des mille lumières De nos quotidiens
Car au fil du temps Surgissent les mots Permettant de dire Ce que les yeux voient Aux regards contents Les flux lacrymaux Dépassant le pire Scintillent de joie
D'un froissement d'ailes Commence le jour Qui vibre qui bat Au coeur des humains Le jour essentiel Qui offre toujours De vivants ébats De jeux de gamins...
D'un froissement d'ailes, l'aube se révèle en ses contrastes, "C'est une hirondelle Et c'est un vautour" Au jour nouveau, tout s'efface et tout recommence. Des images fortes en ce poème.