Te revoilà donc septembre
je fais comme si, et pourtant
au fil des ans, tu reviens charmant
ta venue toute en douceur tendre.

Parce que septembre c'est aussi ...
du souvenir pour nous les vieux
il fallait être tout neuf et au mieux
puis au fil des semaines...l'ennui.

Je m'ennuyais à l'école, bonnet d'âne
j'étais déjà si loin, quand le maître
formait sur son tableau des lettres
des chiffres, et moi du vent dans le crâne.

Je me distrayais du ciel encore bleu
la rentrée me fichait un peu le bourdon
et je suivais l'abeille de l'arrière saison
de mon regard enfantin et curieux.

Je pensais à la liberté d'aôut de juillet
je ne partais pas en vacances ...
ça n'aurait pas eu de sens ...
près de la mer on part toute l'année.

L'école ne met pas le cancre en jupon
un cancre on pense toujours au garçon
pourtant l'enfant que j'étais en était un
le bonnet d'âne pour le cancre au féminin.

Te revoilà donc septembre ...
j'ai retrouvé mon bonnet d'âne
et j'ai encore du vent dans le crâne...
au bord de mer pieds dans l'eau en septembre.

Je n'envie pas les petits bonnets d'âne
septembre me va à présent, et je l'aime
il n'est plus pour moi un problème ....
vieillir, et du vent dans le crâne sous mon bonnet d'âne.


Isabelle Le 02 septembre 2019

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le rêve est une évasion que ce soit dans notre sommeil ou à l'école

sourire,

ce sacré bonnet d'âne
a fait pleurer bien des petits..
c'est
une jolie plume bien inspirée,


vive la rentrée
mais , il n'est plus d'actualité,
de porter bonnet d'âne

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Bonjour Isabelle,

Superbe poésie qui mérite non pas un bonnet d'âne mais des éloges !
J'ai adoré te lire !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

cela ne méritais pas un bonnet d'âne tu avais l'âme vagabonde d'une artiste qui s'absente le temps de trouver les matériaux pour une belle oeuvre

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domi.gondrand@laposte.net

des idées poétiques, pleines de grâce, quel régal de lire de telles "cancres", merci isabelle




yann

Bonjour Isabelle59, je l'ai porté bien souvent ce bonnet de bodet et j'adore ce vent savant que nous offre ta jolie plume.
Mes bisous.

Capricorne

Chère Isabelle 59



Magnifique plume qui symbolise un retour au mois de septembre, tu as su me faire voyager et remonter au temps des rentrées scolaires



Je n'envie pas les petits bonnets d'âne
septembre me va à présent, et je l'aime
il n'est plus pour moi un problème ....
vieillir, et du vent dans le crâne sous mon bonnet d'âne.



Très beau et fort poème, merci de ce partage à bientôt mes amitiés

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La sagesse est un chemin du créateur
La gentillesse sort du cœur
(Une de mes citations) à tous

nostalgique..Bonnet d'âne...oui.bellement..dit

Le bonnet d'Âne devrait faire partie du tronc commun dans toutes les classes, au College comme au Lycée.
La preuve, on voit bien le résultat en poésie. Bravo Isabelle, joli poème annonciateur de belles poésies automnales.
Mon amitié
Bruno

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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
https://issuu.com/jardinier?utm_source=2017W29_subscribers&utm_campaign=Digest&utm_medi...

Le cancre au féminin n'en a pas moins retenu la douceur des mots

Un poème tout en images qui glissent, comme toujours
Avec ta plume qui dévoile ton coeur.
Incomparable !

J'adore!

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J'ai des oiseaux dans la tête, le fil de ma pensée est libre !

Ce poème est tout de même charmant malgré le bonnet d'âne.
j'aime bien le dernier quatrain .....................

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un bonnet d 'âne , qui a eu de la chance de coiffer une personne si épanouie , à l 'annonce de septembre !
bravo . Terry

merci à vous toutes et tous..

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Bonjour Isabelle, très beau poème qui met à l'honneur cette coiffe


Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Bonsoir Isabelle

Tu me rappelles une certaine époque où Badawi cancre faisait l'école buissonnière ,Badawi s'échappait dans
la nature ,séchant les cours ennuyeux ,et puis en classe j'étais le cauchemar de la maîtresse Siham une prof canon,
Badawi en classe si fois s'y rendait, je matais tout le temps

Moi quand la maîtresse nous parlait des fleurs moi tout de suite j'imaginais de belles filles rien que pour mater



Quand il y avait un cours de sciences naturelles,moi je priais le ciel pour que la maitresse nous fasse un cours
sur l'anatomie féminine.

Merci Isabelle,j'ai adoré te lire en ce poème délicieux et bien structuré par ta douce plume.

et te dire que nous sommes cousins,cancre et bonnet d'âne

Salutations Badawiques

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"Personne n’est aussi vide que celui qui est rempli de
lui-même.
"
Benjamin Whichcote / 1609-1683/ un penseur anglais
" none are so empty as those who are full of themselves "

Plumedoiseau et halcyon:Thank you