Le jeu de l’oie
Dans le creux de la main qui porte le dès
Est un jeu dangereux


La goutte de sang s’évanouit
Sur le muscle fin de ton bras
Tes traits du visage déjà sanguinaires
Ont puisé aux sources de l’angoisse
Le maquillage nécessaire
A ton masque de torturée

Plantée au printemps
Récoltée à l’automne
La graine de peur
Qui s’écoule aux mille rosaces de la joie
Embellit la chaleur perdue
De notre ultime étreinte

Secret parfait
L’espoir en majuscule
La souffrance en minuscule
La tendresse entre les deux lignes
Et les mains négatives qui s’arrachent
Le privilège de la lâcheté

Comme la dernière cigarette
Perdue entre les lèvres pour laisser passer le temps
Le cœur serein satisfait de la tiédeur
Impavide et impassible
Lui procure
L’effroyable fausseté des sens //

Bonsoir Richards,

De forts belles images pleines de profondeur !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

une belle métaphore, la vie en jeu



yann