Sur les flaques de la rivière asséchée
Resteront toujours ces flux de liesse
Sur le sable coulant toujours en filets
Où s’abreuve mon âme en laisse
Que de flots d’amour bus
Dans mes rêves en réconforts
En cette liqueur de ton cœur crue
Fabuleux étaient ces moments forts !
Doucereux étaient tes doux murmures
A l’approche de ta berge aux écumes rosâtres
Sur tes lèvres coulait ce nectar pur
Emaillé de tes fièvres rougeâtres
Sur mon cœur planent tes écumes
Léchant l’arbrisseau de mes sentiments
Où l’oiseau bleu accroche une plume
Pour que s’écrive le fabuleux roman
Hélas ! la sécheresse a scié la cime
Mais résiste toujours la tendresse
Debout planté sur les dunes
Désertiques de ma détresse
Juste pas d’oublis sont mes prières
Marcher sur le lit des bons souvenirs comme promesses
Mauve sera la couleur des reflets de nos pensées dans la rivière
Abolir l’adieu malgré l’absence que le sort tresse
rivedusoleil
9/8/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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