Ruelles encombrées par des bêtes à cornes
Où le temple minuscule nourrit les rats

Ville lourde de quatre vingt marches
La hauteur couvre le dieu qui y demeure
A la crinière défaite
Sur les marches de cette cité

D’une poigne de main assurées
Des rires hésitants et tourmentés
Accompagnent les linceuls

Ordonnance des corps pliés délicatement
Dans une extase sans pareille aux cendres
La fatalité contrariée par le fil cordon blanc
Aux mantras chantés jusqu’à la respiration

Les amoureux dans leur barque
Traversent le fleuve
En jouant avec les caprices du destin
Les éclats de rires en vain acceptent la mort
Enrobés dans des draps blancs
Sur les beuglements de buffles et la joie des enfants //

Bonsoir Richards,

Magnifique poésie touchante !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)