Tes veines sont bras de fleuve
L’amour est navire
Dans ton sang il meuve
Atteindra-t-il ton cœur océan
Tes yeux sont lampadaires
Dans sur mes routes stellaires
Là où mes mains s’affairent à défaire
Les ténèbres sur ta chair
Tes mains sont rames
Sur les vagues du désir
Au milieu de la mer des larmes
Et des souffles des soupirs
Ton corps est une île
Dans le rêve fertile
Dans ton absence mon asile
Source de l’idylle
Ton sourire est une brise
Rafraîchissant mon désert
Et que l’amour tamise
Avec le sirocco brûlant rivalise
rivedusoleil
29/7/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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