Vers le vieux port ...
Ta flamme nourrit les pluies d’orage
Nées dans les nues de mes ferveurs
Ta foudre brise les nuages
Tu remplis mon océan mort de tes sueurs
Mer avide de ton haleine
Ton odeur embaume les flots
Silhouette magique de sirène
Tu domptes l’âme des eaux
Mes courants t’ont portés
Mes vagues habillent ton corps
Te poussent vers la jetée
Où tu atteins le vieux port
Lorsque ô mon idole tu débarques
Sur le quai de nos amours
Avec cette épave où toujours craquent
Les souvenirs des beaux jours
Imperturbable je t’attends
Entre mes mains la vieille ancre
Attachée à mes veines encore
Dans le rose sang en trésor !
Ô enchanteresse mon cœur se détend
Royaume de toutes les largesses
Dans la poésie on se confond
Dans une renaissance en liesse
rivedusoleil
28/7/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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