Je sens mon coeur qui bat juste pour la survie
Les douleurs ressenties sont celles de l'ennui :
Instants solitaires menant à l'agonie
D'une vie austère fuyant la fantaisie.
Quelques joies lointaines ne sont que souvenirs,
Parfums de nostalgie prévus pour m'assoupir,
Occulter le présent, m'empêcher de partir,
Pourtant je partirai pour ne pas te haïr.
Toi, tu m'as oubliée depuis bien des années
Comme un livre achevé et qu'on a refermé,
Un livre parcouru sans aucun intérêt
Et dont le point final t'a surement soulagé.
Je me meurs à m'interdire d'aimer ailleurs,
Je me meurs à m'interdire un avenir meilleur,
Un grand vide amer s'empare de mon âme
Qui s'acharne à lutter pour repousser l'infâme.
Je rêvais d'un amour absolu et entier,
Je rêvais d'un bonheur complice de nos années,
Je n'ai trouvé que murs, fenêtres grillagées :
Le tombeau de mes jours et rien à partager.
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