Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
221 utilisateur(s) en ligne (dont 193 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 220

SEMAPHORE, plus...
Choisissez
Je me présente, Noore
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Comme une fleur que l’on ne voit pousser
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Richards
Envoyé le :  3/7/2019 20:59
Plume de platine
Inscrit le: 23/5/2011
De:
Envois: 5513
Comme une fleur que l’on ne voit pousser
Comme une fleur que l’on ne voit pousser
L’autre s’assis sur le temps qui repasse pour être à l’heure le temps venu tout se faufile
Mots magiques comme l’heure africaine
On apprend que le temps n’est plus on danse on joue et le temps passe sans repasser l’improvisation est devenue possible
Les mots adviennent d’abord de la gorge et ensuite par le palais
On joue à se faire peur
En craint des heures que les damnés de l’enfer reviennent avec leur corps Ce sont bien les mots qui font advenir la pluie et rien d’autre La puissance verbale coule à travers la tribu et le chez sorcier ouvre les entrailles du poulet qui saigne à gorge déplorée C’est du temps dont nous parlons il est notre seul ennemi il court le long de nos vies pour y mettre la fin Alors on tue le temps en dansant une danse funèbre à l’honneur du poulet égorgé Depuis le temps qui nous transperce on jongle avec les heures
Dans un espacer clos
Le temps passe en effet il n’est plus celui qui annonce la mort c’est le temps festif qui joue de nos mascarades ou le ballon ne transpire plus on a cessé des jouer
Et le temps est revenu On paye ses dettes en le louant d’autres construisent des vertiges avec ses quatre mains depuis le même temps les mots nous suivent toujours invisibles sauf sur les murs
on crache nos colères Le temps déborde il ronge les frontières du vrai et du faux //
Sybilla
Envoyé le :  3/7/2019 21:26
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95944
Re: Comme une fleur que l’on ne voit pousser


Bonsoir Richards,

Très belle réflexion poétique !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster