Dans le crépuscule la moire
Des solitudes qui se ressassent
Abandonnée la plaine
D’un regard allume d’un éclat fugace l’aube falote
Des pavions des murs confus

Sombres des pentes se dessinent
En filigrane dans la dense l’ombre
Sont-ce des près de noirs talus
Au tronc vaincu d’arbres frêles
Des arbres morts dans l’écheveau des lits d’humus les sentiers tirent leur fi blanc

Au fin fond des âmes
Et doucement
Un oiseau en vol aigu


De flanelle des ailes de perle
Au ventre d’ivoire les nuées
De leurs embruns mousseaux s’exhalent
Dans leur sillage un vent traîne une tempête
A jamais tue l’écho des voix
Dans l’air on voit monter
Un souffle doux au point du soir
D’un chant d’hiver la buée pluvieuse //

Bonsoir Richards,

Très belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)