Dès l’aurore la chaleur se pose

Ombre se cache
La chaleur aspire tout
Les bèdoins comme les chameaux

Dunes foncées tiennent lieu d’horizon
Les dunes se dispersent
elles roulent sur elles-mêmes pour tout prendre
Ne demeurent que quelques broussailles
Aux pieds verts

Passage dans le paysage immense
Des hommes et des bêtes se reposent
De la fatigue du sable

Et dans ce grand silence spectral
Seuls les cris des hommes bleus résonnent à travers le sable

Et dance la chaleur se fait halo vaporeux
A travers deux montagnes de sable fin
Qui menacent de se retrouver dans la tempête

La nuit ouvre sa froidure

Les yeux noirs des hommes bleus
Jouent aux forment autour d’un petit feu
Le thé se fait rare
Il manque l’eau
Pour pouvoir le boire
Et galette de pain se fait dans le sable chaud

Et l’âme s’adoucit

Les chefs chantent dans un murmure
L’urgence de devoir se perdre
Pour retrouver une oasis //

Bonsoir Richards,

Magnifique !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)