Elle avait couru dans des sentes en lacets, frayé les tourbières monté sur des montagnes dans la pénombre des conifères
Elle avait dévalé des ravins, marché sur des cailloux franchi en sautant des gués de lave

Au fond d’une colline ensoleillée, elle avait marqué un arrêt

Elle avait repris la pente d’une montagne, descendu sans filet dans le gouffre d’une cascade
Puis longé les pierres sculptées jusqu’au pied d’un canal

Aux heures de l’ouverture des Edelweiss

Une lande désertée s’installait devant ses yeux sous son regard elle a vu les ronces blessantes sous le vent, une bruine légère absorbée l’horizon et le sentier gonflé d’eau semblait tourner sur lui-même. Elle repart au petit pas, enlisée dans le printemps

Un lac artificiel se découvre au détour d’une colline, scintillante
Elle s’y laissa glisser lentement sans crainte aucune
Sur le bas côté aux rochers sablonneux s’installait un soleil //

Bonsoir Richards,

Très belle histoire poétique que j'ai aimé lire !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

très belle balade poétique, terminée par un ensoleillement, merci du partage séduisant


yann

De magnifiques images ! Merci pour le partage bisous:

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Une délicieuse promenade poétique !!

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Amitiés
Joëlle

une jolie histoire