La poussière ocre de la terre
Voltige aux brumes du matin
Que quelques rayons timides
Soutiennent l’élan d’une frêle fresque
De mon doigt, je touche
Le visage du décor
Déposant ,libre, le grain
Au désert suspendu
Surgit soudain,de l’étrange toile,
L’ombre chevaline, qui, d’un souffle,
S’ébroue au rythme galopant
de la noblesse et sa mesure
Tout petit, j’écoute
La danse des sabots
Ferrés dans l’azur
Et des lames du jour
Le chant rauque de la terre
Parcoure l’échine de l’alezan
De son passage, reste le temps
Emmailloté dans l’insoumis
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sylvianni