Mes amis, souvent, me parlait
de leurs papas héros
tous, honorés, médaillés.
décorées et adulés.
Moi, mon papa, je l'aurais aimé
conteur d'étoiles, pour voyager,
En selle sur le petit cheval et
attraper au galop, une mèche
de la chevelure de Bérénice
Chaque soir, je rêvais
d'un papa, qui me raconterais
le ciel et ses mystères.
Qu'il m'amènerait dans ses bras
sur les chemins de la lumière
traçant l'infini de ses rubans
de brillance
Mon papa à moi, n'est jamais venu
près de mon lit pour s'assoeir,
se regarder yeux dans les yeux,
pour se souhaiter bonne nuit
Mais le soir, sous ma veilleuse
lorsque j'ouvrais mon livre
j'entendais sa voix, prendre ma main
et tourner les pages avec moi
Ce sont sur ces images
que toujours je m'endormais
mon papa et moi, étions ensemble
pour l'éternité d'une nuit
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sylvianni
