Pour ne rien dire
Une porte qui donne sur la rue
S'en va avec les pas
Marée haute humaine
A transporté le monde qu'elle a quitté
Marée basse
Se fondre dans les éléments disparates
Pour un collage fétiche
Premières lignes justifient à elles seules
Que je me penche sur elle
Venue d'un ailleurs secret
J'élargis ma curiosité
Ma langue est dans l'impossibilité
A cesser d'émettre des sons
Ma bouche se fend alors d'un poème
Mais quand tout s'évanouit aussitôt l'intention du message
Perçu ,il reste encore un baiser
Et là je sais que tu n'existes pas pour ne pas exister
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domi.gondrand@laposte.net