Etre une fille-mère,
Expression d’autrefois,
Une brave galère,
Pour celles dans ce cas,

Attendre un enfant,
Sans être mariée,
Rendait le coeur battant,
D’être du doigt montrée,

Les réflexions pleuvaient,
Sur cette pauvre fille,
Un horrible forfait,
Pour toute la famille,

On fréquentait l’église,
Main dans le bénitier,
Priant pour l’insoumise,
Les ayant humiliés,

Avoir le ventre rond,
Sans une alliance au doigt,
N’avait pas de pardon,
Même devant la croix,

Que de méchancetés,
Au nom de la morale,
Poussant à avorter,
Quitte à danger fatal,

Il fallait s’empresser,
Pour eux c’était vital,
D’effacer ce bébé,
Vite avant un scandale,

Personne n’écoutait,
La future maman,
Murmurant s’il vous plait,
Pensez à mon enfant.

Coupable d’un grand crime,
Celui d’avoir aimé,
L’amour illégitime,
De façon passionnée.


Linette - 22 janvier 2019

C'est un triste cas qui fait mal à la victime et à la société, pauvres petites qui se trouvent responsables dès leur tendre âge.
Beau poème d'actualité, mon amie Linette
Amitiés
Med

Heureusement les choses ont changé, sauf les grenouilles hypocrites de bénitier....

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Bonjour LInette, une triste réalité que le temps a effacé heureusement.
Les filles mères et les bâtards étaient mis au ban de la société pour ne pas dire au pilori.
Bravo et merci pour ce rappel.
Bisous.

Capricorne

bravo Linette pour ce magnifique et émouvant poème
pour moi le plus triste
était les enfants qui se retrouvaient à la crèche
c'est ainsi qu'on les nommait autrefois
bonne soirée
Denise

Un état qui a fait couler beaucoup d'encre et qui en fera couler encore....
un puissant ressenti.

Bonne soirée.

Michèle.

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Bonsoir Linette,

Une triste réalité du passé !
Heureusement les choses ont évolué !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

que de souffrances endurées par la femme
quand elle ne s'appelle pas Madame

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Geneviève

Sans oublier les mariages d'obligation, je pense à ma grand mère qui a connu ça dans les fermes.
Je n'ai pas choisi ton grand père me disait elle... on me l'a imposé, du coup j'ai appris à l'aimer. (déjà çà c'était pas facile, alors une fille mère encore moins....)
merci pour ce superbe texte

Linette en ce temps là , La morale crétine ,
Ne se souciait pas , Des Amours enfantines ,
Ni des filles abusées , Ou victimes d 'inceste ,
Pour elles pas de pitié , Parfois un sort funeste ...

Morale et religions , Quelle que soit la région ,
Se complètent et s'unissent : Pour l'homme : point de vice ,
La coupable c 'est EVE , ADAM lui est charmant ,
Et pour la pècheresse , La honte , la détresse...

Hélas , chère Linette , Pour encor' bel' lurette ,
Les sombres préjugés , Auront droit de cité ,
Pourtant le grand poète* , L'a crié à tue tète ,
Pour l ' avenir de l 'homme ,
C 'est la femme qu 'il nomme ...

*Aragon bien sur !

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Le cas évoqué par "Juno" n'était pas souvent choisi...
La vie est si importante...
A cet époque l'honneur c'était tout....


Très amicalement...NL...

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Que d'idiotie enseignée par des lois morales bizarres...

Hé oui la fille n'était pas dans les règles....

Bravo d'avoir exposé cela à nos yeux...

Merci du fond du coeur pour vous être intéressés à un sujet autrefois douloureux.


Mohaghane

chris-ray

Capricorne

Denise

berrichonne

Sybilla

isabelle24

Tiloune

Bernafred

NoireLune

Noel-Opan


Bon après-midi

Linette

généalogiste , je puis vous dire que ce cas existe depuis la nuit des temps! cependant vous avez traité ce thème douloureux avec beaucoup d'amour ;
est-ce un crime 'le péché d'amour ?
Terry

Bonsoir linette
Je pense qu'actuellement la souffrance est passé de la fille-mère à l'enfant survivant, fruit de l'amour.
Le droit à l'erreur.
Merci pour ce sujet sensible..



Mes amitiés
Lecturano

Merci infiniment pour vos très intéressants et émouvants commentaires,
c'est vrai que cette situation n'était drôle ni pour la mère, ni pour l'enfant.


terry

lecturano


Amitiés

Linette

Je ne peux être plus impliquée dans ce texte, Ayant été fille-mère dans les années 62 sous l'emprise du père et de la société, ces filles là étaient placées dans des maisons appelées "maison maternelle" croyez-moi on nous faisait payer cher le fait d'être enceinte... Mon père sans le consentement de ma mère soumise m'a donc "enfermé" dans cette institution... volets clos interdiction de se montrer dans la cour qui donnait sur un laboratoire médical , d'où autorisation de sortie entre midi et deux durant la pose repas des ces employés.... Complètement déprimée mon père plia sous l'insistance de ma mère et je sortie à 8 mois de grossesse ...mon père ne me parla pas durant des mois malgré cela ma fille de 56 ans maintenant fut sa préférée il lui prodigua énormément d'affection on le voyait penché sur son berceau essayant de dissimuler son intérêt pour ce bébé si jolie.....

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Triste souvenir d'une époque puritaine et hypocrite pas si lointaine; Dieu merci, les choses ont évolué depuis.

Cordialement.