Quand le soir s’allume
Sur la vie nocturne
Ouvrant les bras aux rires
Fiévreux de joie pure
Elle danse de désinvolture
D’une plèvre hérésie
Se gorgeant du nectar
D’un plaisir délié
Tout Ă©tourdie encore
D’une discutable hérésie
Elle allume vive, la flamme
De son esprit surpeuplé
Elle veut sentir le vent
S’engouffrer en son âme
Comme on passe un flambeau
Au détour d’un chemin
Dans l’espoir bref
Que ses hivers fréquentés
Suivent la rafale
D’un souffle naissant
C’est sur un front froid
Que sa tête s’incline
Cherchant l’appui
D’une voix grave
La fĂŞte gronde
Dans les rues
Elle part au bras
D’un inconnu
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sylvianni