Sur le sable, le vent joue à la marelle,
Avant de plonger dans les vagues de l'océan,
Il hurle sa colère aux sternes, aux hirondelles,
Navigant sur l'écume de l'aurore au couchan,
Tout en mugissant sa fureur éternelle.
Jalouse et volage, la mer se déchaîne,
Elle invite la pluie, les éclairs et la grêle,
Ameutant les marins par la chant des sirènes,
Noyant de larm'salées les plages et puis le ciel.
Dans le lointain, entendez-vous gronder l'orage ?
Est-ce des elfes, est-ce des lutins, ou un mirage,
Musique mystérieuse en sa grâce première ?
O vent suspend ton souffle ! O mer calme tes grains !
Nuages cotonneux passez votre chemin,
Tonnerres psychédéliques clamez votre déclin,
Soleil millénaire chemine vers la lumière.
Antigone (7.8.2005)
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(c) Antigone
"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)