VIEILLIR
Le temps les admire et de sa bonté leur fait grâce
Privilèges donnés sans que sourires ne s’effacent
Sur des visages façonnés qui en ont gardé traces
Rides ainsi nommées, noble label de classe,
Le temps est constant de sa présence il cisèle
Des lignes de vie sous les regards qui révèlent
Cœur débordant de richesses qu’il recèle
L’amour qui depuis le porte sur ses des ailes
Subtils subterfuges de jeunesses fuyantes
Art accompli sur ces corps qu'il fréquente
Il y élit résidence abondant de patience
Le temps les vénère ces jeunesses défuntes
A l’automne de vie sur leurs reflets ils s’amusent
Ces miroirs ignorés dans les greniers qui s’usent
Aux surfaces dépolies ou elles demeurent recluses
Le temps les préserve ces images confuses
Qu’importe si le temps à leurs mains fit merveille
De patience formées ces plissures sans pareil
Ils œuvrent de raison pour que douleur ne s’éveille
C’est l’obstination de « vieux » oubliés du sommeil
De vieillir n’en ont cure dans leur quête du plaisir
Et toujours être en verve, pour en accentuer les sourires
Les souvenirs qui se gomment des mémoires se retirent
Le temps forge ces Graal, Å“uvres accomplies en devenir
par celtic10
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce