Chez des bourgeois très estimés,
Je joue du luth, endimanché.
Quand la musique s'arrête,
J'écoute leurs mots d'esthètes :
"Sublime" ! "Une merveille" !
"Quel nectar pour les oreilles" !

Des toiles de maîtres parfaits,
D'impressionnistes français,
Tapissent des murs de brocart,
L'argent encense les beaux-arts.
Le couple de riches bourgeois,
N'a rien à envier aux rois.

Seuls maîtres dans leur royaume,
À leur service, des gnomes,
Pour faire briller l'argenterie,
Et nettoyer tous les tapis.
Monsieur est un négotiant,
Dans les pays du diamant.

Du sang, ils en ont fait verser,
Pour leurs trésors, accumuler.
Renoir, Degas, Money, Manet,
Les riches tuent pour leur monnaie.
Ils paient de fastueux festins,
Où ils invitent des assassins.

Les dames, belles complices,
Tolèrent les affreux supplices
De ces humains humiliés,
Sur leur terre ensanglantée.
Ces sottes cachent leur coeur dur,
Sous la soie et les diamants purs.

Mon luth me transporte ailleurs,
Loin des hypocrites valeurs.
Leur coeur j'essaie d'imaginer,
Est-il insensibilisé ?
Je lance des rayons d'amour,
Pour que leur coeur, s'ouvre, un jour....

affreux dilemne de l'artiste.........

mais sans les assassins point de de mecenat
et de tes vers ne restera que quelques reliquats!!!

tous les jours je me maudis de devoir quetter l'aumone au grand capital!!!

alors je ne veux être enterrée dans leur parcs desenchantés!!!
ultime et dérisoire pied de nez ?

leur coeur s'ouvre un fugace instant pour bien vite se refermer sur leurs mains ensanglantées!

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ptitBrune

Continue de jouer ma belle la musique est une forme de prière, ça et tes rayons d'amour un jour ils comprendront ! mille bisous.
Ribi

bonsoir

j'ai lu et apprecié
ces gens croient au pouvoir de l'argent ( bush par exemple)

à bientôt

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