Il fait un temps de chaleur d’enfer
Sur ce plat désert immense
Avec les poussières aux goûts amers
Habillant de déchéance les sens
Jumeaux de l’infortune nous errons
Sur les chemins des souffrances
Avec un tatouage sur le front
Marqué aux feux de la dissidence
Assise à l’ombre d’un arbre solitaire
Sur la longue route des silences
Tu écoutes des feuilles ruisseler
Des mots au langage de l’errance
A tes pieds comme un oiseau migrateur
Je me pavane trouvant en ton regard une connivence
Pour rallier sur le chemin des caravanes
Un mirage de liberté et d’amour dans l’absence
Ô muse rédigeons sur le sable un droit d’asile
Scellé dans une missive de doléance
Pour une halte dans une oasis d’idylle
Juste un instant dans notre existence
Cet arbre ô aimée est la poésie fertile
A la couronne aux épis en fleurs
Où les mots en perles trouvent dans la corolle une coquille
Dans la mer d’un rêve des ferveurs
rivedusoleil
22/11/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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