On croit le nombre froid comme la glace
Un petit cube serré dans sa calligraphie
Un chiffre carré aux coins anguleux
On veut croire au nombre vertigineux les yeux perdus sur la roulette
Ou le chiffre sur la feuille d’impôt inconcevable
On croit le nombre infiniment petit lorsque baguette de pain est achetée
Et que l’on rend la monnaie
L’homme de la rue trouve aussi le nombre trop infime
Dans son pot de fromage blanc
Mais quelle joie de voir sur la note un gros chiffre écrit sur du papier de banque
On compte sur ses doigts et on rêve de plages insolubles
Seul la comptable aux doigts fins comptent les nombre et les chiffres sans émotion aucune
Enfermée dans sa cage vitrée
ou bien l’homme à la craie qui dessine des nombres obscurs comme on peint un portrait,
l’homme serein aux viscères pleines de chagrins qui puisent la solution dans le puits de Descartes
Il est des chiffrent sur le cœur de certains hommes ils défilent dans la cour de la prison maudissant les mathématiques
Mais l’homme le plus triste est celui qui macabre compte tous les jours le nombre de morts, le fossoyeur
Le nombre a fondu
ne reste de lui qu’un petit tas d’eau tiède
Non les nombres ne sont pas innocents //

Bonjour Richards,

J'ai aimé te lire !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)