Je voudrais bien parler
A qui veut l’entendre
De ses choses cachées
Qu’on ose répandre

De la mélancolie
Qui habille mon âme
Depuis que j’ai enfoui
Ma petite flamme

Celle que la nature
Nous donne au départ
Pour forcer les serrures
Et croire en l’illusoire

D’la peur qui m’anime
De voir le temps passer
Que rien ne ranime
Lors du dernier congé

L’effroyable pensée
De se dire qu’un jour
Orphelin je serai
Pleurant leur amour

De mes chers parents
Que j’aime à en crever
Eux sans qui mon présent
Ne pourrait exister

De l’enfance sucrée
Dans ma bouche de grand
Ce goût tant désiré
Que je perds pourtant

Le tic-tac de la montre
Qui nécrose mes yeux
A fixer la rencontre
Du jour où j’serai vieux

Et la folie des hommes
Qui se tuent violemment
Pour un billet prémium
Dans l’grand jeu du néant

La planète pourrie
Jusqu’à son noyau noir
D’un pétrole qui ravit
Les barjos du pouvoir

De nous autres pantins
A qui l’on fait bouffer
Le rêve américain
Pour ne plus rien penser

Pour réduire à zéro
Notre libre-arbitre
Et faire du cerveau
Une vulgaire huître

Je voudrais bien parler
De tout ça plus longtemps
Mais pourquoi m’torturer
Ce n’est plus important

Dans ce monde moderne
La bêtise a gagné
Nous sommes en caverne
A trop évoluer.

Loïk Perrin

Bonsoir loikperrin, la vie avec ses bons et mauvais côtés joliment narré

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

00063312-1

Bonsoir Loïk,

Très belle et émouvante poésie !



Douce soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bonjour Loikperrin, de la belle et profonde poésie pour une réflexion .
La dernière strophe me parait être une juste conclusion.
Amitié.

Capricorne

Dans ce monde moderne
La bêtise a gagné
Nous sommes en caverne
A trop évoluer.


celle là, je l'encadre, on, nous déshumanise à petit feu, bravo



yann

Merci pour ce triste et réaliste partage sur la condition humaine et la folie des hommes !

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Il y a beaucoup de vérités dans ce que vous dites si poétiquement...


Amicalement...NL...

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Encore une fois, mille merci pour vos commentaires et vos précieux retours.



Mes amitiés

Loïk. P

le yin et le yang dans ce poème tendresse douceur dans les huit premiesr quatrains un régal et six autres derniers , l'autre côté du miroir est sans appel

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

A combien de soucis
Devrons-nous nous attendre
N'est plus le paradis
Ce qu'on veut nous prétendre....

Guy