Sur cette colline ocre d’automne
Bordée de verts champs d’oliviers ;
Mes bras rameaux de vigne assoiffés,
Mes doigts vrilles rampantes,
Creusent la terre asséchée ;
Sur la terre mes feuilles rouges saignent
Oh ! ces renaissances des blessures du passé
Soudain, tu arrives avec ta robe de brume
Et tu couvres le jardin flétri ;
Sur mon corps s’égoutte ta vapeur d’eau fine,
Je sens renaître mon coeur asséché !
rivedusoleil
2012
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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