Quand l'étang laisse voir
Racines des nénuphars
Un tapis aquatique
Devient soudain magique
Le grand héron blanc
Avance lentement
Ses hautes pattes palmées
Pour ne pas tomber
Son œil fixe et perçant
Suit le mouvement
De toutes ces brindilles
Qui sous lui s'éparpillent
Ce n'est vraiment pas sûr
De trouver nourriture
En gardant l'équilibre
Sur toutes les fibres
Quand il fit un faux pas
C'est sa tête qui plongea
Une aile comme gouvernail
Le remit sur ses rails
Cette adresse mesurée
Me laissa bouche bée
Pour être de bonne humeur
Grâce à sa lenteur
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Geneviève