Si le corps a le sens de l'exil,c'est dans la peau,
De préférence poétique où disparaîtrait les maux:
Ne plus toucher le sol pour m'exiler ailleurs,
Hors de ma douleur.
Ne plus sentir les draps humides
D'avoir trop pleurer.
Faire dans mon esprit le vide,
Pour pouvoir rêver.
Dans le monde de l'imaginaire,
Il est possible de voyager hors de ma chair.
Alors me carresse le souffle de la muse
Avec les mots et les rimes, ma plume s'amuse.
Déconnectée du réel, tout est beau!
L'aigle royal me prend telle une proie,
Pour voir le monde d'en haut.
Les nuages sont aussi doux que de la soie
Et le vent embrouille mes cheveux et mon identité.
Pourtant, il me faudra tôt ou tard toucher la réalité:
Ne plus m'accrocher au stylo
Comme si ma vie en dépendait.
Laisser dans un coin du ciel rose mes folles idées...
Mais garder au coeur mon incroyable souvenir tactile.
Dans la fissure de mes vers,
Ne point fermer la porte de l'exil,
Pour y voler dés que mon âme morose sera à l'envers.
La prochaine fois, aller plus loin vers le paradis
Pour y cotoyer les célébrités de la poésie.
J'y serai tellement bien qu'il est probable
Que je ne revienne pas: Cela est envisageable!
6 MARS 2007
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La beauté intérieur ne se fane jamais