Ce brin-lĂ .
Quand je me lève chaque matin
Je pense Ă ce petit brin
Qui chaque matin avait grandi
Jusqu’à ce qu’on lui ôte la vie
Il Ă©tait si jeune et pourtant
Il est mort dans un cri blessant
Chaque jour, quand je regarde vers les cieux,
Je m’en veux…
J’ai beau savoir que ce brin de onze années
Ce n’est pas moi qui l’ait écrasé
Je m’en voulais
Je m’accusais
Car chaque, de l’herbe, j’en écrase
Sans écouter sa dernière phrase
Sans me soucier du mal, du mal
Sans penser Ă rien
Je ne me soucie pas de savoir si cette herbe pouvait aimer
Ni de savoir si les autres herbes vont la pleurer
Mais ce brin-là , je m’en préoccupais
Car je l’aimais
Ce brin-là , je lui avais parlé, je l’avais regardé
Et mon cœur je lui avais donné.
Un brin parmi tant d’autres
Mais plus rien ne rime,
Ni n’as de sens
Car seule ce brin-lĂ peuplait
Les pâtures de mon cœur
Désormais désert sec et aride
Sécheresse après trop de larmes,
De pluie et de cris
Mais vois-je bien une fleur, lĂ ?
Qui pousse Ă la place de ce brin-lĂ
Peut-ĂŞtre un nouveau jardin
Celui du souvenir
Et de l’avenir.
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il n'existe de mot dans aucune langue pour exprimer ce que je ressens
pour toi... :-D
qui tente rien n'a rien, et qui tente tout est assis debout (dixit moi)
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