Le saule pleureur pleure
Sa rivière se meurt
C'est un miroir qui se ternit
En s'évaporant il rétrécit
Dans ses larmes le soleil brille
Il croit voir des anguilles
Mais ce ne sont que des algues
Qui s'étirent et divaguent
Ses lianes tanguent légèrement
Sa respiration se fait caresse
Sur des berges qui apparaissent
Incrédules sur sol mouvant
Il se penche et s'abaisse
Malgré sa tristesse
Pour partager une attente
D'eau pure, revigorante
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Geneviève