Avant que Paris ne m'évince
Et que d'un crochet au menton
Puis d'un direct vers la province
Ne m'envoie compter les moutons...

Avant que la Ville Lumière
Ne me formule l’arrêté
Par lequel l’Ile toute entière
Me prive du droit de Cité

Et qu’expédié « gare restante »…
Plutôt celle au soleil de Lyon
Non pas l’aéroport de Nantes
J’ai même au sol peur en avion…

J’aimerais, « Filles du Calvaire »
Pouvoir prendre un dernier métro
Et à "Pigalle" un dernier verre
Avec les filles des bistrots

Qu'enfin l'orgueilleuse bourgeoise
Me tire un grand coup de chapeau
Je pars sans lui laisser d'ardoise...
Et sans lui planter de drapeau...

Mais Dieu ! Faites que la fatale
N'apprenne qu'en tirant le trait
Ma peine a été capitale
Et que mon cœur a son portrait.

condamné à la peine capitale ?
Mais non : on survit en province...

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Bonjour Jacques

Si la capital est captivante dans ses diversités, la province a aussi ses charmes...

Amitiés Marie

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