Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1927 |
petites histoires ! L'homme et le loup,
Un hiver très rude, aux froides températures Le sol gelé durant des mois, un blanc manteau Couvrait la steppe en permanence, la nature Hostile et sauvage, les temps étaient brutaux.
Les troupeaux de rennes parcouraient l'étendue En quête d'herbes, de pauvres lichens, les chasseurs Suivaient leur migration, les individus Les plus faibles étaient les proies des dépeceurs.
Les hommes utilisaient les os, les tendons La peau pour leurs vêtements chauds, mangeaient la chair Pour se nourrir, pour le feu, brûlaient des brandons De graisse récoltée, s'éclairaient de torchères.
La vie était un combat de tous les instants Les nomades faisaient face à tous les dangers La Mort rodait à tout moment, en résistant Aux aléas, ils devaient tous se protéger.
Un jour, le mâle alpha d'une meute de loups Tomba dans le piège tendu d'un humain L'animal blessé, poursuivait les caribous Et possédait une force hors du commun.
L'homme regardait dans le trou, la créature Restait calme, fixant du regard l'ennemi Qui l'avait capturé, un peu de nourriture Donné, les deux étrangers devenaient amis.
Bête et homme, belligérants héréditaires Et il suffit parfois d’un hasard tortueux D’un seul jour, pour que les anciens adversaires Se croisent sur les mêmes chemins sinueux.
L'Ondine,
Autrefois, dans un passé reculé, lointain Vivait dans un village près d'un lac profond Un jeune enfant qui avait peur les soirs d'étain Quand la nuit est sombre, des monstres et griffons.
Il n'osait pas s'aventurer seul sur les berges On lui avait raconté de drôles d'histoires Car ses parents tenaient une jolie auberge Les voyageurs, des bateliers sur la Loire.
Souvent, il se cachait sous les draps de son lit A écouter le grincement sec du plancher Il se pensait atteint d'une douce folie Devant l'au-delà , il craignait de flancher.
Un matin pas comme les autres, attiré Par les reflets de l'eau, il vit au milieu Du site lacustre, la forme éthérée Du génie du lac, naturel en ces lieux.
C'était une ondine, la nymphe des marais Et des étangs, belle comme le jour, cheveux Blonds et très longs, quelques lutins de la forêt Dansaient, l'enfant se sentait un peu nerveux.
L'ondine nageant, s'approcha du petit homme Sa voix cristal le rassura, il prit sa main Et tous deux, plongèrent dans le secret royaume L'adolescent ravi lui fit un baisemain !
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