L'arbre aux mille oiseaux
Ne connaît pas la science
Qui impose le silence
Quand il fait trop chaud
Et se demande pourquoi
Les sapins tout droits
Règnent en maître souverains
Sur les massifs alpins
Des volatiles font croire
Au départ imminent
Quand sur leur balançoire
Ils entament nouveau chant
Mais sans gêne se libèrent
Sur ses branches étagères
Et c'est par cet oubli
Qu'ils sont malpolis
Pourtant l'arbre a du cœur
Et même abasourdi
Par tous leurs petits cris
Il connaît le bonheur
De voir les résidences
Des oisillons curieux
Dans un nid duveteux
Au moment des naissances
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Geneviève