Bienheureux que le vice ait surpris mon rivage
Car c’est lui, sans tracas, qui daube ma raison.
Je ne sais, plus du tout, retrouver la maison
De ce Père attentif qui parlait sans clivage.
« Prends peine à travailler et mets toi dans l’ouvrage
Car c’est bien dans l’effort, en toute lunaison,
Qu’on obtient du butin, sans besoin d’oraison
Sans attendre d’autrui des ordres faits de rage.
Retourne ton terrain et puis sème d’Amour
Ce blé d’or, ce froment, qui verront bien le jour
Quand un ciel plus clément chauffera ta semence. »
« Peut-être bien qu’un jour c’est la coupe des vices
Que je remporterai d’un plaisir fort immense !»
Répondis-je, balourd, me moquant des sévices.
- Viens donc grossir mes rangs, me souffle Lucifer
- J'ai besoin d'un mentor pour aider les novices
- Qui plastronnent toujours aux portes de l'enfer !