Marche, l’aimée
Prés de la plage voisine
Marche et abandonne
Tes larmes
Pars et marche le soir

(Ne fléchit plus un seul genou
sur cette tombe de la montagne
Ces fleurs sont désormais flétries
Et les os sont décomposés)

(C’est une voix du soir
Du fin fond de la mer
Elle lui parle chaque soir
Du fin fond de la mer)

Elle a marché une nuit sur la plage
Elle a marché jusqu’en bas du banc de sable
Les vagues jouèrent les une avec les autres
Elle a relevé lentement l’œil gauche
Et là-bas au large profond dans un trouble d’écumes et de lames
Elle a vu cette sombre solitude dans ses yeux
Et le tourment qui ravageait son visage
Elle a marché vers le large
Des genoux aux hanches
des hanches aux épaules
et elle a été absorbée
dans la tourmente et la solitude //

Bonsoir Richards,

Très émouvant et beau !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

c'est très beau, presque "langoureux" dans une beauté pleine d'émotion


superbe



yann

attiré par le vide et fuyant la solitude
merci Richards et

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/

Tristement beau. Pour en arriver là il faut être en grande souffrance !

Adn

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un joli partage touchant