Ce n'est pas du hasard si aujourd'hui je pars, je pars
j'veux faire de l'humanitaire car je ne sais quoi faire
Avec comme mascotte une Mère Thérésa
qui dans la boue trotte dans les pires favelas
Je sens mon cœur qui bat pour ces pays là -bas
jveux voir la pauvreté pour pouvoir crier
oublier dans l'action toute incompréhension
pour toutes ces questions qui en moi tournent en rond
Alors sur le départ mon esprit s'égare
et je pars, je pars
j'veux voir sourires d'enfants en allant de l'avant
voir rictus des mourants et les pleurs des mamans
je m'engage humainement pour vivre autrement
héros ou héroïne j'oublierais mes racines
qu'importe le danger il me faut aider
donner tout en entier l'amour pour aimer
à une humanité qui m'a submergée
pour moi c'est un besoin d'emprunter le chemin
qui m'éloigne des miens pour aller plus loin
assis dans cette gare je suis sur le départ
car marre de ces bars où plus aucun phare
guide mon regard vers des lueurs d'espoir
peux t'être que la chaleur peut exister ailleurs
dans des lieux inconnus là où on l'attend plus
rester toujours fort pour donner réconfort
pour moi est une devise qui doit être acquise
le bout de mon voyage n'est pas le mirage
d'une identité que j'avais ignorée
est-ce un absolu ? que j'ai aperçu
au bout d'une colère qui se veut amère
contre les injustices toujours complices
d'un enrichissement sur les pauvres gens
je ne m'interroge plus sur ma vie et son but
pour suivre le courant des hommes qui toujours papillonnent
dans une tourmente sans fin en cherchant leur destin
j'vais oublier les bars et leur drôle de nectar
mon moteur c'est l'envie d'enrichir ma vie
voilà pourquoi aujourd'hui je pars, je pars,
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Geneviève