J’ai suivi la trace de ta silhouette dans l’absence
Parmi les roses de nuit écarlates
Avec les pétales vibrant dans les silences
Des étoiles qu’une main d’un rêve carde
Mes mains agiles récoltent les fibres de fièvres
De ton cœur dans un printemps attendri
Avec les papillons butinant sur tes lèvres
Les reflets de lumières de lune fleurie
Sur les traces que laisse ton élégance
Le vent de nuit raffole la lumière polie
Dans tes yeux à forte brillance
Habillant les routes d’ombres noircies
Chemins des graines ensevelies
Sommeillant dans la mémoire en latence
Le temps que raisonne le cri
D’un printemps en renaissance
rivedusoleil
23/3/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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