Mon cœur abrite un champ de printemps
Aux tapis de corail prodigieux
Sur le récif que caressent les courants
Dans mon être silencieux
Avec cette mer qui s’agite
Tète les fonds escarpés
Là où l’espérance en ermite
Habite les rêves brisés
Dans les encoches sur les roches
Le printemps dans les fissures s’épanouit
Ses racines en veines s’accrochent
De résistance se nourrit
Au seuil de la grotte une vague surgit
Derrière une épave en halage
A l’encre d’écume sur le flanc écrit
Un poème aux doux messages
rivedusoleil
20/3/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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