Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1927 |
Sur Terre Un jour sur Terre,
Soudain, les cieux s'ouvrirent, écartelés Par le fracas des bombes thermonucléaires Qui arrachent des lambeaux du sol craquelé Au cœur même d'un complexe balnéaire.
Énergie libérée, réaction en chaîne Vaporisent et disloquent les bâtiments La boule de feu, l'onde de choc se déchaînent Détruisant tout, à faire fondre le ciment.
L'apocalypse s'abat sur les continents Et dans les océans, tout est vitrifié La Mort pleure, plus de vie ! C'est hallucinant ! Avec le temps, le climat s'est lénifié.
Des millions d'années ont passées et un jour Venant de l'espace profond, un grand vaisseau La nouvelle Arche s'est posée, aux alentours De l'engin, les traces de combats colossaux.
Et un voyageur astral sort de l’astronef Il scrute l’horizon, observe le soleil Qui est toujours présent, là -bas, un relief Intrigué par ce mont, reprend son appareil.
Une gigantesque pyramide apparaît Il entrevoit la porte, entre dans l’édifice Et au fond un autel, avec grand intérêt Il avance vers ce lieu de sacrifice.
Sur un des côtés, un étrange mausolée De métal et de verre, Il voit le corps humain Féminin et si parfaitement conservé Fasciné, il croit que l’être lui tend les mains ! L'extraterrestre vacille, bouleversé A voir allongé sur le marbre opalin Le corps figé par le temps, se sent transpercé II veut sortir l'aimée du tombeau cristallin.
Comment briser le minéral et libérer La déesse, des serres de l'éternité Il pleure en longs sanglots, il est désespéré Impuissant devant la splendide nudité.
Et une larme tombe sur le sol poli Tout d'un coup, la salle s'emplit de lumière L'entité prend peur et soudain c'est la folie Le caveau s'ouvre, apparaît la prisonnière.
Belle ! À faire pâlir d'envie les plus beaux soleils Elle ouvre enfin ses yeux, d'un bleu azur Délivrée de son Interminable sommeil Machinalement, refait sa douce coiffure.
L'humaine vraiment surprise, prête à tomber Regarde autour d'elle, aperçoit la créature Près du tombeau, qui ressemble à un scarabée Elle crie de terreur, à voir cette imposture.
L'animal est saisi, agite mandibules Pour lui faire comprendre qu'il veut l'apaiser La rassurer, mais la femme sans préambule Le tue, comme un scorpion au mortel baiser.
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