Il est de ceux
qui font jaser les regards.
Simplement vĂŞtu,
mais un cœur débordant
d’un je ne sais quoi.
Chaque matin,
on le voit,
arpentant rues et venelles,
Les mains toujours vers le ciel
comme pour chercher
un trou dans les nuages.
Quelques fois ses yeux s’éclairent,
s’élançant vers l’ouverture céleste,
mais retombant inlassablement,
pieds nus sur le noir grabat
des reclus.
Il est de ceux
qu’on se souvient
pour l’étrangeté de ses rires.
Ses façons singulières
de scruter les alentours.
Il est de ceux qui font jaser.
Simple d’esprit
mais pourvu d’un cœur
débordant d’un je ne sais quoi.
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sylvianni