Mer aux vagues incandescentes
Veillant dans mon cœur les nuits
Dans ce port aux attaches rutilantes
Vous remuez le fond du puits
Port des idéaux au large
Entre le soleil et les flots
Où l’amour accroché aux berges
Tremble sous les secousses de l’anneau
Des bateaux aux caves rouillées
Jaillissent des bruits en échos
Des cris des souvenirs troublés
Jonchés sur les radeaux
Aux vents les mains s’accrochent
Cherchent à arrêter le temps
Bouchent dans l’esprit les encoches
A la cire cuite dans le sang
Fiévreuses pensées en cavale
Animent la danse des mots
La plage aux couleurs pâles
Se pare de rouges émaux
rivedusoleil
14/3/2018
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com