Ce soir les souvenirs bourgeonnent
Fleurissent en astres dans les cieux
Sur l’océan des lumières en conquérant
Je prise le parfum de ton île prodigieux
Là dans une vallée illuminée
Au milieu de jasmins aux corolles épanouies
Sans murailles ni haies
Je m’allonge dans un berceau de pétales sur une mer infinie
Avec comme compagnon ton sourire
Ouvrant une écluse dans la nuit
Pour les vagues du zéphyr
Me murmurant une douce mélodie
Ma solitude ô muse je l’accepterai
Seul compte cette folle ivresse
Avec toutes ces pensées ailées
Nourries aux liqueurs de nectars de poésie
rivedusoleil
12/3/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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