Waterloo !

Waterloo ! Morne plaine, tout près de Bruxelles
J'ai combattu pour l'empereur Napoléon
Pour la France et la liberté universelle
Car j'étais soldat dans l'un de ses bataillons.

La grande armée contre celle de Wellington
Nous avançons et faisons face à l'ennemi
Roulements de tambour, soudain les canons tonnent
Criant à l'adversaire, notre acrimonie.

Et nous marchons en rangs serrés comme un seul homme
Attendant l'ordre de faire feu, salves de fer
Pour estropier, tuer le plus de bonhommes
Les mener tout droit vers la mort, vers les enfers.

Les premiers tirs, du bruit, beaucoup de fumée
Des braves tombent, fauchés, blessés par les balles
Qui pénètrent les chairs, bande de fumiers
Hémorragie brachiale, la peur globale.

Nous sommes encerclés et au coeur de la bataille
Un carré se forme, les meilleurs des meilleurs
Les braves parmi les braves, tel du bétail
A l'abattoir, nous, les derniers tirailleurs.

Le petit caporal nous regarde combattre
Je recharge mon fusil à silex et tire
Un grognard meurt à mes côtés, que quatre
Guerriers vivants, nous succombons en martyrs.

La garde meurt mais ne se rend pas...


Amicalement...NL...

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

ben Merde alors , le mot de Cambronne jeté aux Anglais , un triste page d'Histoire.

jean-Pierre