Le pauvre subit et son frère l'humain le regarde indifférent par peur, corrompu, ou tel un animal, doit-on dire que les arrogants ont la mainmise sur le monde.
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On a tiré des ruines
Du mensonge
Une sorte de vent qui bruine
Le pauvre est privé du songe
Par une nuit d’hiver glaciale
Le Sdf se retourne dans ses cartons
Il tousse une toux bestiale
Brule sa poitrine, un feu de chardons
Le voisin du palier
A fermé sa fenêtre
A allumé son réchaud
Peut-être
Pour sentir le chaud
Car la nuit est gelée
Ma main tremble frileuse
Je ne trouve plus les mots
Ma muse brumeuse
Pleure sur tous ces maux
Et ma plume honteuse
Regretta les jours qui étaient si beaux
Je dis à mon âme la rêveuse
Crois-tu encore que la bonté va couler à flot
Tous ces habitants de la rue
Sont-ils pestiférés
Sont-ils tombés des nus
Face à cette indifférence libérée
Leur espoir est perdu
Les cœurs ne sont plus éclairés
Ce que mes yeux ont vu
Mon cœur l’a pleuré
Ma plume aurait voulu
Sur la face de l’égoïsme le ferrer
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