En mode alanguissante sous un ciel nonchalant
Et scintillement d’un soleil de mois d’été
Je savoure la douceur fugace de l’instant
Sur la verdure éclatante de l’herbe d’un pré.
Rêve en apesanteur comme mélange de génie
D’utopie sur lequel s’agrippe cette idée
D’un Bonheur universel flottant en magie
Sous la lumière bleue du ciel de cristal drapé.
Puis dans une spirale naissante de la terre
Impalpable mais brillante de mille éclats dorés
Mon corps s’élève happé par l’énergie de l’air
Moment de grâce où sombre la réalité.
Je m’envole au-dessus du réel de la vie
De la bêtise des souffrances des amours trahis
Sur sente fleurie sous étoiles qui irradient
En grâce je vais dans le secret de l’Infini.
A la caresse d’un brin d’herbe frissonne ma joue
Légère brise repose le présent sur ma peau
Du firmament je reviens mon songe s’échoue
Sur le vert et la Grâce s’échappe dans un halo.