ErmenonvilleUn lac miroir d'azur
Égrène le silence
Le ciel et la terre s'y confondent
En cascade de feuilles
Un cygne vagabond
Dans un sillage d'or
Effleure la surface
D'une plume lassée
La nature assoupie
Semble guetter les ombres
Des branches attentives
Qui cheminent au sol
Puis c'est un chant d'oiseau
qui l'on distingue au loin
Osant troubler la paix
De l'immobilité
Promeneur égaré
Sous la colonne pâle
Un temple inachevé
Offre un portail songeur
Des ponts de bois enjambent
Les rivières tranquilles
L'âme du philosophe
Y chemine à jamais.